Changement climatique et transition juste
- 7 décembre 2018
"Les investisseurs peuvent jouer un rôle essentiel en veillant à ce que les mesures prises pour lutter contre le changement climatique construisent également une économie prospère et inclusive, autrement dit, une transition juste".
Telle est la conclusion d'un nouveau rapport publié aujourd'hui (7 décembre 2018) lors du sommet des Nations Unies sur le changement climatique à Katowice, en Pologne, pendant la COP24, où la question de savoir comment les pays peuvent réaliser une transition juste sera l'un des thèmes principaux.
L'impératif d'une transition juste pour les travailleurs et les communautés a été inclus dans l'accord de Paris de 2015 sur le changement climatique. Les dernières recherches ont conclu qu'une action ambitieuse sur le changement climatique stimulerait la prospérité et créerait de nouveaux emplois dans l'ensemble de l'économie mondiale. Mais ces avantages ne se produiront pas automatiquement.
Un nombre croissant de gouvernements, de syndicats, d’entreprises et d’organisations de la société civile s’efforcent de parvenir à cet objectif. Les investisseurs ont intensifié leurs travaux pour faire face aux risques et aux opportunités liés au changement climatique, mais ils n’avaient pas, jusqu’à récemment, pris en compte les implications sociales.
Ce nouveau rapport intitulé «Les changements climatiques et la transition juste : un guide pour l’action des investisseurs» a été rédigé par Nick Robins, Vonda Brunsting et David Wood pour combler cette lacune. Il a été préparé par le Grantham Research Institute sur le changement climatique et l'environnement à la London School of Economics and Political Science et par l'Initiative pour un investissement responsable du Center for Public Leadership de la Harvard Kennedy School.
Il a été élaboré en partenariat avec les Principes pour l'investissement responsable (PRI) et la Confédération syndicale internationale (CSI) et fournit aux investisseurs un guide sur les raisons pour lesquelles ils doivent agir et comment les mettre en oeuvre.
Ce rapport est accompagné d'une déclaration des investisseurs, qui a mobilisé le soutien de plus de 100 institutions détenant plus de 5 000 milliards USD d'actifs sous gestion (AUM) dont l'ERAFP.